L’herpès labial, couramment connu sous l’appellation boutons de fièvre est sans danger, mais il est difficile à vivre. Personne ne voudrait sortir avec une multitude de petits boutons qui peuvent former une croûte sur le visage. Pire encore, ces boutons peuvent parfois s’éterniser et revenir souvent. On estime qu’environ 7 personnes sur 10 seraient susceptibles d’être infectées par ce virus. Très tenace, le virus peut rester dans l’organisme pour la vie une fois installé. Comment réagir alors face à cette situation ?
Un virus fortement ancré dans le système nerveux
Lorsqu’une personne saine et une autre malade se tiennent côte à côte, la transmission du virus présent dans la salive peut se faire rapidement. Dans la seconde suivante, il va pénétrer dans la peau de la personne saine, ce que l’on appelle la primo-infection. Ce phénomène est souvent ignoré et inaperçu, mais cela peut provoquer la poussée d’herpès.
Les études ont même montré qu’un enfant sur dix est infecté par une gingivostomatite herpétique à cause de cette première entrée du virus et celui-ci ne part quasiment plus. Le bouton de fièvre apparaît alors, le plus souvent accompagné de fièvre. Dans certains cas, l’enfant souffre en même temps des gencives douloureuses et enflées. Normalement, une visite chez un centre dentaire colombes peut y remédier. L’orthodontiste colombes pourra en effet traiter les vésicules douloureuses qui apparaissent autour de la bouche.
Les boutons peuvent alors être réprimés par les défenses immunitaires, aidées généralement des médicaments antiviraux. Cependant, les virus de l’herpès génital peuvent encore rester sur cette zone, mais ne disparaissent pas totalement.
La réactivation des boutons de fièvre
Ceux qui souffrent de cette maladie savent pertinemment à quel point l’herpès peut être résistant. La vérité c’est que les traitements servent juste à les apaiser et non les supprimer totalement. Le virus qui reste dans le système nerveux peut se réactiver à tout moment et ressortir au niveau de la peau de nouveau. À ce stade-là, il est redevenu accessible aux différents traitements antiviraux et rendort une fois de plus.
Dans un futur proche, lorsque le sujet sera assujetti au stress, à la fatigue, à la fièvre, aux maux de tête, à une infection, à l’exposition au soleil ou encore au changement hormonal comme les règles, les particules virales se reforment, jusqu’à atteindre la bouche.
Ceci est fatiguant et énervant, mais jusqu’à maintenant, le seul remède est de reprendre les traitements dès l’apparition des premiers signes de la poussée des boutons. Le patient ressent alors des démangeaisons et des picotements au niveau de la zone concernée à cause des boutons qui s’apprêtent à ressortir. C’est pour cela qu’il ne faut pas attendre qu’ils s’explosent avant de les traiter.
Une évolution imprévisible
Ce qu’on déteste le plus avec l’herpès labial, c’est qu’on peut s’attendre à tous les cas de figure une fois que le virus s’est installé dans l’organisme. Il se peut que la contamination initiale ne soit pas symptomatique, mais les apparitions futures des boutons de fièvre seront inévitables. Chez certains sujets, ces apparitions se font rarement, tandis que chez d’autres, il suffit d’attraper un rhume et rebonjour l’herpès. Pour les plus chanceux, ils n’apparaissent quasiment jamais. On peut dire alors que son évolution est totalement imprévisible.
C’est un cas assez rare, mais l’herpès peut également apparaître au niveau de l’œil. Dans ce cas-là, on parle surtout de kératite herpétique. Pour expliquer ce phénomène, le virus peut emprunter les nerfs dont les terminaisons se situent à ces endroits.
Chez les personnes immunodéprimées, c’est-à-dire greffées ou infectées par le VIH, les poussées se font de plus en plus fréquentes et sévères.
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